Définir les personas de votre client avant de passer à l’écriture vous permet de savoir à qui vous vous adressez. Cette question est cruciale, car elle vous aide à adapter votre vocabulaire, la complexité des sujets, la technicité des termes que vous utilisez, à votre lectorat.
B2B versus B2C
Votre client vend-il son produit ou service à des entreprises (B2B pour Business to Business) ou à des particuliers (B2C pour Business to Client) ? Le niveau de connaissances sur le secteur ne sera pas le même selon que vous vous adressez à des professionnels ou bien au grand public.
Généralement, si vous écrivez pour un particulier, vous essayez plutôt de parler à ses émotions. Vous voulez provoquer chez lui l’impulsion d’achat. Sa réflexion, son tunnel de conversion repose moins sur la raison que sur ce qu’il ressent.
Au contraire, les professionnels qui visitent vos pages ne sont pas toujours les décisionnaires finaux. Ils s’informent, à la recherche du meilleur produit ou service. Ils comparent les performances, les tarifs, le professionnalisme, les avantages et inconvénients des concurrents de votre client.
En B2B, votre lecteur s’attend donc à rencontrer plus de termes techniques qui montrent que votre client connaît bien son métier.
Lecteurs connaisseurs ou amateurs ?
MĂŞme si votre lecteur est un professionnel, car le commerce de votre client est en B2B, vous devez prendre garde Ă rester comprĂ©hensible. Votre persona est expert de son domaine, mais pas forcĂ©ment de celui de votre client.Â
Imaginons que votre lecteur dirige une imprimerie. Votre client, quant à lui, vend une solution de CRM (Customer Relationship Management) , c’est-à -dire un logiciel qui facilite la gestion des clients. Le petit imprimeur n’a peut-être ni commercial ni service client à proprement parler. Ou bien ses commerciaux travaillent peut-être à l’ancienne. Lorsque vous expliquez les fonctionnalités du CRM, vous devez partir de zéro, car votre cible n’a presque pas de connaissances préalables, sinon celles de son métier.
Analysez la requĂŞte qui gouverne votre article
En tant que rĂ©dacteur web, vous concevez la rĂ©daction d’une page en pensant aussi aux moteurs de recherche. Vous optimisez votre contenu en fonction d’une requĂŞte, celle qui mènera les internautes vers le site de votre client.Â
Cette requĂŞte tapĂ©e par vos lecteurs en dit long sur leurs connaissances prĂ©alables. Posent-ils une question gĂ©nĂ©raliste ou emploient-ils des mots-clĂ©s de la longue traĂ®ne ? Une recherche très spĂ©cifique avec un vocabulaire adaptĂ© met en Ă©vidence leur niveau d’expertise du sujet.
Dans le doute, exprimez-vous simplement !
Vous gagnerez toujours Ă utiliser un vocabulaire comprĂ©hensible par tous. Comme l’a Ă©crit Boileau, « ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement » , alors inutile d’employer Ă outrance le jargon de votre secteur pour paraĂ®tre plus pointu.Â
Certains mots-clés s’imposent pour des questions de référencement. Mais vous pouvez tout à fait produire un contenu très pertinent tout en restant intelligible pour un maximum de monde.
Rester compréhensible implique également d’user de références pertinentes pour votre lecteur. Là aussi, référez-vous à votre persona. Ainsi, quand vous utilisez des exemples, vous pouvez vous appuyer sur des éléments de culture qui font sens pour lui.