Malheureusement, si vous avez fait une plus mauvaise pioche que moi, il n’y a pas de vraie solution qui marche à tous les coups. À moins que la somme engagée en vaille la peine, vous n’avez sûrement pas l’envie, le temps ni les moyens de vous lancer dans une procédure judiciaire.
Dans un premier temps, restez conciliant et réagissez de manière proportionnée. Après quelques jours de retard envoyez une relance par e-mail ou téléphone, mais gardez un ton amical. La plupart des retards sont des oublis ou des clients qui se croyaient un peu trop à l’aise avec les dates.
Si votre client ne vous répond pas ou se cache derrière des excuses mal ficelées, envoyez-lui une mise en demeure de payer par lettre recommandée avec avis de réception. Ce type de lettre n’aura pas d’effet magique si votre client n’a aucune intention de payer. Mais dans la plupart des cas elle suffira à lui montrer que vous ne rigolez plus et qu’il est grand temps qu’il réagisse.
Rien ne se passe et une grosse somme est en jeu ? Vous pouvez entamer une procédure de recouvrement. Regardez du côté de votre assurance professionnelle ou de votre banque, vous pouvez parfois bénéficier d’une assistance juridique. Il existe également des sociétés dont le métier est de bousculer un peu le client récalcitrant jusqu’à ce qu’il paye.
Enfin, il est toujours utile de rappeler à votre client mauvais payeur qu’en cas de défaut de règlement, les textes ne lui appartiennent pas, et qu’on tombe alors sous le coup des droits d’auteur s’il publie votre travail sans votre consentement. Un huissier (couteux, mais indispensable) pourra constater la mise en ligne, et c’est parti pour le tribunal. Ce ne sont plus les mêmes pénalités qui s’appliqueront alors.
Avec les mauvais payeurs, mieux vaut prévenir que guérir…
Version : 2.0
Dernière mise à jour : Septembre 2022