Une introduction réussie repose sur la présentation de sa problématique : celle-ci doit être clairement formulée et expliquer en quelques lignes en quoi la question posée par l’article est pertinente, mais aussi sous quel angle elle sera abordée.
Toutefois, il est important de différencier la problématique et l’angle :
La problématique doit formuler une question à laquelle le sujet de l’article devra répondre.
Déterminer la problématique est donc essentiel, pour cela il faut se mettre à la place du lecteur et poser les questions suivantes :
En somme, questionner les attentes du lecteur.
L’angle permet de choisir la voie à dérouler pour le sujet et expliquer. L’angle oriente et focalise le contenu sur un prisme choisi, un axe. Il apporte le fil conducteur indispensable pour garantir la cohérence du texte. De ce fait, il écarte aussi tout un ensemble d’informations liées, mais non pertinentes, via son prisme choisi.
La définition de la problématique et de l’angle doit être savamment dosée : la question formulée ne doit pas être trop large (au risque de se perdre dans un plan de rédaction trop vague et trop chargé d’informations « qu’est-ce que l’univers ? »), ni trop restreinte (il y aurait peu d’informations à développer, comme « Est-ce qu’une fourmi éternue ? »).
Clé de voute d’un contenu attractif, l’introduction a pour fonction principale d’inciter le visiteur à poursuivre sa lecture. Mais elle a des objectifs multiples, tels que :
Sachant qu’un utilisateur lit en moyenne 15 mots par page et que le temps moyen passé sur une page est de 8 secondes. Il faudra donc penser son introduction percutante. C’est ce qui va déterminer si le visiteur poursuit sa lecture.
Posez tout de suite la question ambivalente ou incertaine, peu évidente en tout cas, à laquelle vous promettez d’apporter une réponse : « La recette des glaçons inclut-elle forcément l’eau parmi les ingrédients ? »
Déroulez ensuite le contexte avec la problématique, sous forme d’une nouvelle question ou de l’expression d’un doute raisonnable.
« L’eau n’est jamais remise en question dans la recette des glaçons, que ce soit chez les eskimos ou dans les bars new-yorkais. Pourtant, d’autres ingrédients remplaceraient avantageusement le banal liquide. »
Et finissez par l’angle sous forme d’invitation.
« L’eau n’est clairement pas le meilleur choix pour faire des glaçons, et nous vous le prouvons avec nos 3 challengers qui méritent que vous les testiez. »
Mettre l’accent sur la problématique dès l’introduction, sans oublier de présenter le contexte et d’évoquer le thème attisera la curiosité du visiteur, sans pour autant trop en dévoiler.
Enfin, une introduction percutante ne dépassera pas 4 lignes. Elle y gagne à rester courte et concise.
Cf le chapitre précédent sur les chapôs.
Version : 2.0
Dernière mise à jour : Septembre 2022