Pour choisir la bonne taille du texte, si jamais votre client ne vous l’indique pas au moment de la commande, vous pouvez vous baser sur quelques facteurs qui aident à déterminer le meilleur choix
On intervient souvent sur les mockup, des maquettes du futur site, qui ont été pensées par un designer et validées par notre client.
Vous trouverez parfois un contenu faux, appelé aussi « lorem ipsum », rempli de locutions latines. Ça permet de visualiser l’ensemble de la page, contenu compris, avant que les contenus finaux y soient intégrés. Le mieux alors est de compter le nombre de mots (copier le « lorem ipsum » dans un traitement de texte pour avoir l’évaluation du nombre de mots) et de s’y tenir très précisément. Ils servent alors de gabarit.
Sur la page, le texte aura bien sûr un objectif d’information ou de communication qui devra tenir sur la taille du contenu. Impossible d’aller au-delà , au risque de défigurer celle-ci. C’est important alors de bien doser l’information et le zoom dans le sujet pour que le message puisse se transmettre sans aucune difficulté de lecture. Vous pourrez avoir envie de détailler beaucoup plus les réponses que vous apportez, mais il vaudra mieux respecter l’esprit de la page en synthétisant votre propos plutôt que de faire un texte qui abîmerait sa maquette.
Quand je parle ici de sujet, je parle de la problématique du contenu. Il s’agit de la question que votre contenu s’est donné pour mission d’élucider pour votre lecteur. Si c’est une problématique complexe, ou experte, qui s’adresse à un public néophyte, il va falloir beaucoup de contenus.
Il faudra alors commencer par synthétiser toutes les informations nécessaires à la bonne compréhension du contexte de la question avant même de commencer à y répondre.
Cependant, il y a des problématiques plus légères qui nécessitent moins d’approfondissement pour apporter une réponse satisfaisante. Le zoom alors est large, de manière à parler davantage de la culture autour de la question que du détail de la réponse.
Imaginons un sujet qui pose la question de l’usage d’un blender.
On pourrait faire un livre de ce sujet. Il pourrait y avoir des recommandations médicales, des conseils nutritionnels, des recettes de cuisine, des programmes sportifs, des informations techniques sur les appareils, des conseils d’achat, etc.
Par le calibrage de la problématique, ce texte peut être aussi beaucoup plus court.
La problématique pourrait être : « Est-ce que le blender peut m’aider à améliorer mes performances  de sportif amateur ? »
On proposera alors 5 arguments qui permettent d’éclairer la réflexion sur ce sujet. On ne donnera pas l’intégralité des informations disponibles sur la question médicale, par exemple, parce que notre lecteur n’en a pas besoin. On se focalisera sur les arguments les plus saillants pour lui.
Mais ce même sujet, qui peut être un article de blog léger, type « snack content » peut aussi être publié sous la forme d’un dossier de fond pour un coureur plus expérimenté.
Et cette fois-ci, faire 5000 mots par exemple sera tout Ă fait possible.
La problématique, qui inclut les attentes du lecteur et la position du client, définit alors par elle-même la taille de ton contenu. Cela s’impose.
Un mot sur le SEO, même si on en reparlera davantage dans les pages dédiées un peu plus tard dans la formation.
La taille du texte n’est pas quelque chose de simple pour le référencement. Il semblerait normal que plus il y a de contenu sur une page et plus cette page se positionne bien, mais c’est souvent plus compliqué que cela.
Les bots des moteurs parcourent l’intégralité du site et en relèvent la complexité du maillage.
Depuis le cocon sémantique, nous savons qu’une arborescence riche est un avantage en SEO. Votre client n’a pas forcément les moyens de payer, sur ce type d’objectifs, une centaine de textes à 1000 mots chacun.
La stratégie alors peut varier du tout au tout en fonction des recommandations du référenceur ou du budget du client. La taille reste alors un choix sur mesure.
Il faut aussi poser la question de l’emplacement du texte dans le site. Nous sommes au service du visiteur, jalonnant son parcours de contenus adaptés, et un texte gagne en crédibilité s’il répond bien à son cheminement intellectuel plutôt que s’il est trop long, trop complexe ou trop riche en informations.
Dans certains cas, un ensemble de petits textes sera pour lui bien plus confortable à parcourir qu’un grand contenu étoffé qui voudrait reprendre tout ce qu’il y a à savoir en une fois. On va cacher des infos expertes aux yeux de la majorité des visiteurs pour ne les donner qu’à ceux qui le souhaitent, par exemple sur des pages secondaires.
Les contraintes techniques et les budgets peuvent donc faire varier le calibrage des textes qu’on va vous commander. Ils ont alors une fonction différente qui doit être prise en compte dans la taille idéale qu’ils devraient incarner.
Le calibrage d’un texte, s’il n’est pas fourni par le client, est donc un choix contextuel.
Il ne faut pas oublier que votre texte doit toujours rester confortable et lisible, peu importe sa taille. Cela signifie que la densitĂ© d’informations doit toujours ĂŞtre indexĂ©e Ă la taille du texte.Â
Avant d’entrer dans tous les détails que vous aimeriez écrire dans votre contenu, prenez le temps de regarder l’arborescence du site de votre client avant de décider de la taille. Il y a peut-être d’autres textes connectés au votre qui vont répondre.
Je ne le répéterai jamais assez : le plus important, c’est l’expérience de lecture du visiteur.
Version : 2.0
Dernière mise à jour : Septembre 2022