La question ici n’est pas d’analyser les différences de tarifs que pratiquent les rédacteurs, mais de comprendre l’écart de prix entre les différentes commandes de contenus.
Pour parler des textes, je vais utiliser les mots chers, pas cher, riche, pauvre, low cost, haut de gamme…
Surtout, ne sois pas choqué par ces termes ! L’idée n’est absolument pas de dénigrer le travail de chacun. Tous les rédacteurs sont libres et égaux ! Ils peuvent donc pratiquer les prix qu’ils veulent, ce n’est pas un problème.
Mais il est important que vous compreniez bien la réalité marketing, ses enjeux et les conséquences qui sont derrière le tarif des textes que vous allez rédiger.Â
C’est justement ce qui va pouvoir vous aider à mieux définir l’éventail des prix que vous allez facturer.Â
En réalité, il existe un choix dans les différents prix des contenus. Oui, le client fait le choix (éclairé ou non) d’investir plus ou moins.
On va s’intéresser ici aux deux extrêmes, mais il ne faut pas réduire les tarifs à ces deux pôles. Il faut bien prendre en considération tous les méridiens.
La création de contenu est tellement variée que les écarts de prix peuvent être considérables d’une commande à l’autre. C’est parfois même vertigineux ! Et je sais que si vous démarrez dans le métier, vous avez peut-être du mal à comprendre la distance qui sépare les mini-prix des maxi-prix.
L’important pour vous est de bien analyser le « pourquoi » de variations de prix et à quoi cela correspond pour votre client.
Depuis le low cost jusqu’au haut de gamme, il y a toute une collection de prix.
Partons du principe qu’il existe deux types de contenus :
Qu’est-ce qui caractérise chacun d’eux ?
Imaginez que vous mangiez une tarte au citron. Bon, si vous voulez une tarte au chocolat, pas de soucis aussi 😊
Pourquoi vous la mangez ?Â
Où est- ce que je veux en venir ?
C’est la fameuse histoire du rapport qualité /prix.
Le contenu, c’est comme la tarte au citron. Le contenu existe physiquement, peu importe le prix que le client va payer. Par contre, en fonction du tarif que le client va payer pour ce contenu, l’objectif et les conséquences ne sont pas les mêmes.
Pour résumer, le contenu pauvre ne remplit pas le même objectif que le contenu riche.
Le contenu pas cher, c’est du remplissage.
Le contenu cher convertit les prospects en clients et rapporte quelque chose, qu’il s’agisse d’argent, de notoriété, de prospects ultras qualifiés.
Les contenus pas chers sont ceux qui ont peu d’impact direct et sur les ventes. Il s’agit des contenus dits « basiques », le plus souvent informatifs et qui ne nécessitent pas la mobilisation de techniques de rédaction webmarketing.
C’est-à -dire, tout ce qui ne convertit pas
Dans cette catégorie, on peut trouver :
Leur qualité va de « faible à moyenne ». Le client paye pour un minuscule effet.
Cela correspond au travail demandé dans les agences offshores, les commandes de backlinking et sur les plateformes de rédaction web.
Ces textes ne nécessitent pas d’expertise particulière.
Le tarif peut varier de 1 Ã 7 euros pour 100 mots.
Les contenus chers ont un impact direct sur le référencement naturel, le trafic d’un site, la notoriété d’une marque et les ventes.
C’est-à -dire tout ce qui convertit.
Dans cette catégorie, on parle :
Ces textes nécessitent une expertise en marketing pour le web, en copywriting, en storytelling.
Leur qualité va de « professionnelle à excellente ».
Le client paye et gagne plus d’argent qu’il n’a payé.
Le tarif peut démarrer à partir de 10 euros pour 100 mots.
Les plus talentueux rédacteurs peuvent facturer très cher leurs prestations !
Il ne suffit pas de mentionner à un client qu’on va « le propulser dans les premiers résultats de google » et de lui promettre « un ROI rapide et au-delà de toutes ses espérances ».
La performance d’un contenu se mesure. Ce sont les indicateurs clés de performance (KPI pour Key Performance Indicator) qui évaluent l’efficacité des actions à visée marketing.
Prenons l’exemple d’une séquence d’email marketing.
Ici, les KPI sont principalement :
Si tous les indicateurs sont bons, cela signifie que le contenu des mails est pertinent, bien ciblé, qu’il apporte de la valeur et l’envie d’en savoir plus.
Il s’agit d’un contenu excellent qui convertit et les clients sont prêts à payer un max pour ça. Pourquoi ? Parce qu’ils vont gagner un max avec ça !
Comme vous le voyez, il n’y a pas de bons ou de mauvais prix en rédaction web.Â
Il y a des objectifs, donc des prix différents pour chaque contenu.
Version : 2.0
Dernière mise à jour : Septembre 2022