🇲🇬 Les tarifs par types de produits et pourquoi il y a plusieurs prix

En fonction du type de produit que vous achetez, le prix n’est pas le même. C’est valable pour tous les domaines, y compris en rédaction web.

La question ici n’est pas d’analyser les différences de tarifs que pratiquent les rédacteurs, mais de comprendre l’écart de prix entre les différentes commandes de contenus.

Pour parler des textes, je vais utiliser les mots chers, pas cher, riche, pauvre, low cost, haut de gamme… 

Surtout, ne sois pas choqué par ces termes ! L’idée n’est absolument pas de dénigrer le travail de chacun. Tous les rédacteurs sont libres et égaux ! Ils peuvent donc pratiquer les prix qu’ils veulent, ce n’est pas un problème.  

Mais il est important que vous compreniez bien la réalité marketing, ses enjeux et les conséquences qui sont derrière le tarif des textes que vous allez rédiger. 

C’est justement ce qui va pouvoir vous aider à mieux définir l’éventail des prix que vous allez facturer. 

En réalité, il existe un choix dans les différents prix des contenus. Oui, le client fait le choix (éclairé ou non) d’investir plus ou moins.

On va s’intéresser ici aux deux extrêmes, mais il ne faut pas réduire les tarifs à ces deux pôles. Il faut bien prendre en considération tous les méridiens.

Qu’est-ce qui définit le prix d’un contenu ?

La création de contenu est tellement variée que les écarts de prix peuvent être considérables d’une commande à l’autre. C’est parfois même vertigineux ! Et je sais que si vous démarrez dans le métier, vous avez peut-être du mal à comprendre la distance qui sépare les mini-prix des maxi-prix.

L’important pour vous est de bien analyser le « pourquoi » de variations de prix et à quoi cela correspond pour votre client.

Depuis le low cost jusqu’au haut de gamme, il y a toute une collection de prix.

Partons du principe qu’il existe deux types de contenus : 

  • Le contenu pas cher
  • Le contenu cher

Qu’est-ce qui caractérise chacun d’eux ? 

  1. La qualité du contenu, s’il est bien écrit, sans fautes et qu’il est compréhensible. Ça, c’est la base. 
  2. Ce que le contenu va apporter au lecteur. Oui, vous avez raison c’est vrai.  (Mais, c’est juste une infime partie du propos).
  3. Ce que le contenu va apporter à votre client. C’est surtout cela qui distingue un contenu cher d’un contenu pas cher.

Pour bien comprendre, j’ai un petit jeu de rôle pour vous. 

Imaginez que vous mangiez une tarte au citron. Bon, si vous voulez une tarte au chocolat, pas de soucis aussi 😊

Pourquoi vous la mangez ? 

  • Parce que vous avez faim et que vous voulez vous remplir l’estomac ? Vous achetez une tarte à petit prix, un peu acide et sans meringue. Donc votre tarte au citron vous sert de carburant qui va juste vous alimenter. 
  • Parce que vous avez envie de passer un moment agréable, de savourer chaque bouchée, d’avoir des sensations agréables. Vous voulez passer un moment délicieux, un moment qui fait la différence et qui vous apporte réellement quelque chose ? Alors, vous achetez une pâtisserie de luxe, toute douce, avec de la meringue légère comme un nuage et des saveurs à tomber par terre. Et vous passez un moment enchanté.

Où est- ce que je veux en venir ?

C’est la fameuse histoire du rapport qualité /prix. 

Le contenu, c’est comme la tarte au citron. Le contenu existe physiquement, peu importe le prix que le client va payer. Par contre, en fonction du tarif que le client va payer pour ce contenu, l’objectif et les conséquences ne sont pas les mêmes. 

Pour résumer, le contenu pauvre ne remplit pas le même objectif que le contenu riche. 

Le contenu pas cher, c’est du remplissage.

Le contenu cher convertit les prospects en clients et rapporte quelque chose, qu’il s’agisse d’argent, de notoriété, de prospects ultras qualifiés.

Les contenus pas chers

Les contenus pas chers sont ceux qui ont peu d’impact direct et sur les ventes. Il s’agit des contenus dits « basiques », le plus souvent informatifs et qui ne nécessitent pas la mobilisation de techniques de rédaction webmarketing. 

C’est-à-dire, tout ce qui ne convertit pas

Dans cette catégorie, on peut trouver :

  • Des descriptions de produits simples
  • Des articles pour des sites secondaires pour le backlinking
  • Des articles de blog
  • Des newsletters informatives
  • Des tutoriels

Leur qualité va de « faible à moyenne ». Le client paye pour un minuscule effet.

Cela correspond au travail demandé dans les agences offshores, les commandes de backlinking et sur les plateformes de rédaction web. 

Ces textes ne nécessitent pas d’expertise particulière.

Le tarif peut varier de 1 à 7 euros pour 100 mots.

Les contenus chers

Les contenus chers ont un impact direct sur le référencement naturel, le trafic d’un site, la notoriété d’une marque et les ventes.

C’est-à-dire tout ce qui convertit.

Dans cette catégorie, on parle : 

  • D’articles SEO 
  • D’articles de blog avec titres copywrités
  • D’articles avec intégration d’un call to action
  • De pages de ventes
  • De séquences mails à haut taux de conversion

 Ces textes nécessitent une expertise en marketing pour le web, en copywriting, en storytelling.

Leur qualité va de « professionnelle à excellente ».
Le client paye et gagne plus d’argent qu’il n’a payé.

Le tarif peut démarrer à partir de 10 euros pour 100 mots.

Les plus talentueux rédacteurs peuvent facturer très cher leurs prestations !

Comment mesurer la qualité des contenus ? 

Il ne suffit pas de mentionner à un client qu’on va « le propulser dans les premiers résultats de google » et de lui promettre « un ROI rapide et au-delà de toutes ses espérances ». 

La performance d’un contenu se mesure. Ce sont les indicateurs clés de performance (KPI pour Key Performance Indicator) qui évaluent l’efficacité des actions à visée marketing. 

Prenons l’exemple d’une séquence d’email marketing. 

Ici, les KPI sont principalement :

  • Le taux d’ouverture des mails qui dépend du titre du mail qui doit donner envie de cliquer dessus.
  • Le taux de clics qui montre que le contenu a suscité suffisamment d’intérêt pour cliquer sur un lien dans l’email.
  • Le taux de désinscription qui calcule le nombre de personnes qui ne veulent plus recevoir les mails.

Si tous les indicateurs sont bons, cela signifie que le contenu des mails est pertinent, bien ciblé, qu’il apporte de la valeur et l’envie d’en savoir plus. 

Il s’agit d’un contenu excellent qui convertit et les clients sont prêts à payer un max pour ça. Pourquoi ? Parce qu’ils vont gagner un max avec ça !

Comme vous le voyez, il n’y a pas de bons ou de mauvais prix en rédaction web. 

Il y a des objectifs, donc des prix différents pour chaque contenu.

En savoir plus

Version : 2.0
Dernière mise à jour : Septembre 2022

Publier un commentaire

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Retour en haut