Si vous avez l’habitude de lire les pure players, vous avez sûrement remarqué que nombre d’entre eux ouvrent leurs colonnes à des rédacteurs ou des pigistes. Il s’agit souvent de grands noms du web ou de la presse. On en trouve dans tous les domaines : la tech, la culture geek, le voyage, le lifestyle, la presse féminine.
Ces médias en ligne sont de véritables usines à contenu qui font appel à des prestataires externes souvent rémunérés au lance-pierre, généralement entre 20 et 40 euros l’article. Je sais, ce n’est pas Byzance, mais pour se faire un nom c’est peut-être une opportunité à saisir.
Vous l’imaginez bien, les rédacteurs sont extrêmement nombreux à postuler dans les médias dont je vous ai parlé plus haut. Alors pour être sûr d’être publié, pourquoi ne pas négocier un tarif légèrement plus bas que celui proposé. Cette technique que je n’approuve pas totalement, soufflée par David, peut porter ses fruits.
L’idée, ce n’est pas de proposer un tarif au ras des pâquerettes (il l’est déjà vous me direz), mais simplement d’assurer votre place dans le pool des rédacteurs du magazine. Et bien entendu, ce tarif préférentiel n’est valable que sur le premier article ! Mais vous devez le préciser dès le départ…
Qui dit projet à tarif réduit dit collaboration à durée limitée. Écrire pour des médias à forte audience peut vraiment booster votre début de carrière en vous offrant une visibilité rapide et difficilement atteignable autrement.
Par contre, vous devez voir cette « opportunité » comme un tremplin et surtout un partenariat court et défini dans le temps. De toute manière, ne vous inquiétez pas, ils ont l’habitude, les bons rédacteurs passent très rapidement à autre chose.
Ce genre de mission pour des grandes marques du web, c’est une occasion idéale pour enrichir votre book et vous vendre ensuite. Plus rapidement vous aurez des références, plus facilement vous vous sentirez légitime pour démarcher des clients.
C’est bête, mais les gens sont très sensibles aux noms qui claquent. J’ai eu la chance de pouvoir rédiger rapidement pour plusieurs marques et destinations influentes dans le secteur du tourisme. Et je peux vous dire une chose : c’est une véritable carte de visite pour moi aujourd’hui. Mais je vous rassure, les grands groupes sérieux qui cherchent du contenu de qualité, eux par contre paient très bien !