On peut évidemment le faire, mais c’est primaire et ce n’est pas ce qu’on attend d’un bon Storyteller. Je vois beaucoup trop de pages « à propos » adopter un ton narratif et lourd(ingue) avec des « tout commença » et autres « C’est en 1900 que… ». Beaucoup trop d’experts en Storytelling qui pensent que, parce que ça veut littéralement dire « raconter une histoire », une histoire se raconte nécessairement comme dans un livre. Heureusement non, sinon on ne pourrait faire du Storytelling qu’avec des mots… et ne toucher que de gens qui ont le temps de lire.
Sortez donc des clichés et amenez vos lecteurs et vos clients dans une autre sphère du Storytelling, celle du récit dynamique, subtile et cross-media.
Tout, absolument tout, est récit. Quand vous racontez à votre ami(e) la dernière frasque de votre gamin. Quand vous contextualisez un acte d’achat. Quand vous écoutez une émission et que ça vous amène à faire des recherches puis à peut-être changer d’opinion sur quelque chose… Tout est récit. On peut absolument tout découper en histoires.
Le Storytelling n’est pas qu’une histoire racontée avec des mots ou des images. C’est aussi une histoire racontée par des moyens de communication. Par un enchaînement de contenus.
Il y a un Storytelling de client de la Meilleure Formation du Monde, un Storytelling du Guest de la MFM. Un Storytelling du fondateur de la MFM, et évidemment : un Storytelling de la MFM. Et tous se sont déroulés sous vos yeux de façon volontaire ou non, consciente ou non ; mais existent.
Et en tant que Storyteller, vous allez être amenés à proposer des scénarios. Des scénarios de déploiement de stratégie de communication (quand, quoi, comment, à qui, où ?), des scénarios d’acte d’achat (le tunnel de conversion est du Storytelling, même si on appelle ça du Copywriting).
Cette partie est la plus difficile du métier. C’est celle-ci qui fait défaut à la plupart des professionnels et qui fait surtout la différence entre bon et mauvais Soryteller, bon et mauvais Copywriter (au passage).
Et pour s’améliorer, je n’ai pour l’heure pas d’autres solutions pour vous que ce qu’on connaît déjà depuis la nuit des temps en matière d’apprentissage de compétence : observation et pratique.